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De l'eau pour Dankala !

Donner l'accès à l'eau aux 12 villages de Dankala

La survie des populations de Dankala

La douzaine de villages de la localité de Dankala, Département de Fitri (Tchad), est constituée de Bilala, l’ethnie majoritaire, suivie d’Arabes et de Goranes. L’éthnie Bilala est essentiellement composée de petits producteurs agricoles alors que les deux autres groupes ethniques sont majoritairement des éleveurs.


A cause de la salinité des eaux souterraines ces populations ne peuvent consommer que l’eau d’une mare artificielle alimentée par les eaux pluviales. En 1987 Dankala avait bénéficié de la réalisation de son premier puits villageois grâce au financement d’une ONG, lequel puits s’est aussitôt écroulé. Le Fonds Européen de Développement (FED) avait ensuite financé la réalisation de trois points d’eau dont deux fonctionnels, mais malheureusement prohibés pour la consommation tant humaine qu’animale à cause du taux de salinité très élevé.


Alors les ménages recueillent les eaux de pluies dont ils conservent une partie, avant de s’approvisionner ultérieurement à la mare jusqu’à son assèchement vers le mois de mars. Les mois d’avril et de mai sont ceux de calvaire : la mare est à sec, les puisards tarissent et ne débitent que très faiblement : il faut au moins deux heures pour remplir un bidon de 20 litres.

La population de Dankala survit ainsi depuis des dizaines d’années. Elle est restée très nostalgique de son premier puits villageois dont l’eau aurait eu un bon goût, selon les anciens... avant l’effondrement du puits.

 

Pourtant des solutions existent…

En effet l’eau potable est disponible à une vingtaine de kilomètres de Dankala, dans les zones où les forages puisent dans les eaux douces souterraines alimentées par le Lac Fitri. Une étude réalisée par le projet PARSAT du FIDA a proposé plusieurs solutions :

1)     Explorer l’unique piste d’implantation du forage d’eau dans la zone de Dankala à travers la réalisation préalable d’un forage profond (environ 120 mètres) sur le site d’Abdjogo par une entreprise détentrice d’une sondeuse mécanique. Au cas où ce forage serait concluant, le projet pourrait envisager une mini-adduction d’eau potable avec une station de pompage solaire ;

2)     Si jamais l’eau du forage d’Abdjogo se révèle impropre à la consommation humaine, l’unique issue de secours serait la réalisation d’un forage de 30 à 35 mètres de profondeur depuis le village Bogo (environ 18 kilomètres) et d’en drainer l’eau pour améliorer la condition de vie des populations de la localité de Dankala.

 

Mais celles ont un coût…

Le coût de ces opérations est évalué à 150 000 euros. C’est largement au-dessus des moyens des communautés de la région, et des ressources des collectivités locales. Mais c’est peu au regard du nombre d’hommes, de femmes et d’enfants qui pourraient avoir accès à un droit humain fondamental : l’accès à l’eau potable. Pour sauver 22 villages, soit environ 2000 personnes.

 

Notre ambition

L’objectif final de notre projet est de mettre en œuvre ls solutions présentées ci-dessus, grâce à vos dons et aux requêtes que nous élaborerons auprès d’institutions financières et de coopération ciblées. En collaboration avec l’équipe FIDA de Mongo et les associations locales, les actions permettront aux populations de la région de Dankala de bénéficier d'une eau potable en permanence, et de ne plus dépendre pour leur survie de la seule mare temporaire .

 

L’objectif immédiat est d’assurer la potabilité de l'eau de la mare de Dankala. Le projet réalisera une conduite de filtration menant de la mare à un puits de récupération. Grace au filtrage de l'eau lors du transfert vers le puits l'eau sera potable pour la population. Elle permettra ainsi de sauver des vies, de diminuer les maladies hydriques et infantiles. Le coût de cette opération est évalué à 50 000 euros.

 

Priorité aux femmes et aux enfants

Les femmes et les enfants constituent les groupes les plus vulnérables au sein d’une population déjà vulnérable. Le financement soutiendra prioritairement la création d’activités génératrices de revenus au profit des femmes et des jeunes, libérés de la corvée de l’eau, et créera/appuiera les relais communautaires au niveau des villages pour mener des actions de renforcement des capacités des femmes en matière d’hygiène et d’environnement sanitaire, et en matière nutritionnelle.


VOUS POUVEZ NOUS SOUTENIR


Par chèque à l’ordre de LA ROUTE DU SEL ET DE L'ESPOIR


Par virement bancaire 

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